mar/112
Billet N°24 : « il, elle, travaille au noir… » de Claude BER
Claude BER, c’est Geneviève MOLL qui a été la première à m’en parler, me conseillant de découvrir sa poésie et la femme énergique qui portait cette parole très présente au monde.
Claude BER, dont le site est influent dans la poésie contemporaine, voir ici, a écrit de nombreux recueils. Sa poésie »vous embarque de force »…
Ce texte inédit qu ‘elle m’a envoyé, a été écrit pour le billet-poème. Un texte présent au monde d’aujourd’hui, édité enfin sur ce support atypique du billet. Un texte qui me fait penser à « Quai de Ouistreham’ de Florence Aubenas. Ne me demandez pas pourquoi…
Et j’ai mis du temps à trouver l’artiste qui allait pouvoir travailler sur ce texte. J’avais proposé le texte à plusieurs artistes, et à chaque fois il n’était pas choisi. Alors quand Christophe Vigouroux a remis à jour son site internet (ici), j’ai pu faire une visite virtuelle de son travail sur les dernières années. Et j’ai trouvé l’univers que je souhaitais associer au poème de Claude BER.
J’ai contacté Christophe, et nous nous sommes très vite entendus sur l’axe créatif.
Voilà le résultat que je suis heureux de vous montrer :
Titre du poème : sans titre
Auteur : Claude BER
Oeuvre originale : Christophe VIGOUROUX
Texte intégral :
il, elle, travaille au noir dans une boutique de sacs
sa tunique intérieure est multiple
je travaille de mon côté dans une obscurité sans salaire
nous nous rapprochons dans cette absence de lumière qui fait notre humanité
tâtonnante et fatiguée
c’est le même soir
que nous partageons
et le même matin
dans un même espoir d’arbres et de solidarité
Laisser un commentaire
Aucun trackbacks pour l'instant
0 h 10 min on 21 mars 2011
Le rapprochement avec l’histoire de Florence AUbenas est juste, juste, juste….
Et que de noirceur, lourdeur sans coeur….
1 h 51 min on 30 mars 2011
Un seul mot. J’admire ce merveilleux travail autour de la poésie et des poèmes.
Merci pour cela
Cordialement
Jeannine Nurny et toute la fondation