avr/100
Le rencontre avec Emmanuel BRAUDEAU
Il y a des gens qui aiment faire en sorte que d’autres gens se rencontrent, parce qu’ils sentent que des choses positives pourront se passer.
Cela a été le cas avec Emmanuelle RINGOT, journaliste au Parisien, qui m’a parlé de la démarche de l’artiste versaillais Emmanuel BRAUDEAU, qui peint sur des passages piétons, et détourne ces passages pour leur rendre leur vocation de lien. Des passages qui deviennent des passeurs d’émotions et d’humanité dans la ville.
Alors nous avons échangé un coup de téléphone, Emmanuel m’a indiqué son site blog (cliquer ici pour voir) et j’ai pu voir qu’il était terriblement proche des mots. Je lui ai envoyé une sélection de poèmes afin qu’il puisse s’en imprégner et choisir un texte. Le rendez-vous était pris pour un premier contact à la librairie Ambiphoque dans le 5ème.
Premières paroles
Très à l’heure, j’en profite pour discuter avec Jules, le libraire atypique qui a créé ce lieu propice à la trouvaille, où les choses les plus anodines côtoient des perles rares de la littérature. Emmanuel arrive, débordant d’un mélange d’énergie et de fatigue, débordant aussi de peinture, dans les cheveux, sur les vêtements, il est immergé …
Et non seulement Emmanuel a choisi le poème qui a retenu son attention, mais il a déjà donné corps à cette rencontre avec le poème de Mireille Fargier Caruso. Il a été comme submergé par le texte et cela a créé une certaine urgence à s’exprimer sur la toile. Je ne suis pas étonné que ce texte contemporain lui ait chuchoté une parole intime. L’oeuvre cosmique qu’il me montre sur un appareil photo maculé de pigments est une véritable surprise. J’ai confiance, je lui fais confiance, nous ferons ce billet-poème…
Nous échangeons quelques paroles encore, et des silences passeurs de cette grâce qui lie les êtres.
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