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Billet 11 : « Les machines » de Maurice CARÊME
Un poème reproduit grâce à la bienveillance de la Fondation Maurice CARÊME et en particulier de Jeannine BURNY, qui défend l’oeuvre et la Fondation de cet auteur belge.
Un coup de coeur sur le thème du poème, qui invite à une réflexion sur les rapports entre l’homme et la machine, et un travail admirable et fort de Charles Fulgéras, qui après bien des péripéties techniques apportera une dimension poignante à ce poème.
Titres du poème : Les machines
Auteur : Maurice Carême
Oeuvre originale : Charles Fulgéras
Texte intégral (copyright Fondation Maurice CARÊME)
Les machines avaient commencé
Par rire comme des enfants
Qui semblaient vouloir amuser
Les gens de tous les continents.
Puis elles avaient tant grandi
Qu’elles étaient devenues comme
Des adolescents, puis des hommes
Précieusement munis d’outils.
Enfin, se fiant au silence
Et à la morne indifférence
De ceux qui en usaient,
Elles se mirent lentement
À devenir ces lourds géants
Qui nous broient dans leurs rets.
11 h 25 min on 28 novembre 2012
C’est adorable c’est un très beau poème
20 h 10 min on 17 décembre 2014
Beau! je suis une maitresse en chaalil
18 h 17 min on 11 avril 2015
Est ce possible d’avoir une analyse ?
20 h 33 min on 11 mai 2015
Quelq’un aurait une analyse du poème ? je pourrai savoir la date ?
12 h 48 min on 14 mai 2015
Quelqu’un connaîtrai la date du poème ? merci