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La rigueur des formes.
Texte sur le travail de Danièle Brussot
« Les formes me font rêver, elles vivent, elles parlent, elles m’impressionnent.
Perchée comme un témoin solitaire sur la colline de Plascassier, Danièle Brussot voyage au pays des formes. Le paysage devant elle est immobile, comme éternel. Et pourtant, il ne cesse de bouger, chaque jour, chaque heure.
Ouvrant pour qui sait le voir, comme une porte sur l’inconnu, sur le mystère, sur les humeurs du loup.
Cette exploration rigoureuse, Danièle Brussot la poursuit sur du papier de riz chinois, léger, soyeux, translucide. Elle y jette des efflorescences, des nuages, des transparences, avec pour seules armes, de l’encre de chine, un peu de brou de noix, quelques craies.. C’est austère, oui, mais on lit dans ses oeuvres quelque chose de la réalité cachée derrière la réalité. Elle donne à voir ce qui ne se voit pas.
On retrouve dans cette démarche l’influence initiale de son maître Jean Bertholle à l’atelier parisien Saint Roch, le fruit de ses émerveillements pour Goya, Zurbaran, Rothko, Zoran Music et la conséquence de son respect pour le « rigueur des formes ».
La peinture ? C’est prendre appui sur la réalité pur exprimer son imaginaire et ainsi se sentir être du monde. »
Jean Louis Clément
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