nov/090
La rencontre avec Murielle POUDOULEC
Dans la vie du projet du billet-poème, au moment où il faut passer du concept à la réalisation, je suis conscient que de nombreuses compétences me font défaut et qu’il me faut avant tout bien m’entourer pour parvenir à donner vie au support. Je dois mener des recherches sur le support matériel lui-même, sur l’identité visuelle. Et puis j’ai déposé la marque, et il faut aussi un logo.
Comme dans tous les projets, il y a celles et ceux qui ont travaillé en amont, un peu dans l’ombre. Au théâtre, on a ainsi l’habitude d’applaudir les techniciens qui gèrent les lumières et le son.
Pour le billet-poème que vous avez peut-être entre les mains, il y a donc un logo, une identité visuelle, une mise en page soignée. Ce travail, cette qualité dans la finition, c’est celui de Murielle POUDOULEC.
Et quelques partis pris nécessaires, comme celui de proposer une double lecture : le texte du poème d’un côté, une œuvre originale d’artiste de l’autre. Une passerelle riche entre deux mondes de création de l’esprit.
Après une première tentative qui n’a pas abouti , j’ai trouvé avec Murielle un univers vraiment en phase avec ce que je recherchais. A la fois une culture large partant de l’architecture, ce qui n’était pas pour me déplaire, et aussi un premier jet dans ses propositions qui s’apparentait déjà à l’esprit « tampon » et « encre de chine.
Pas mal d’échanges, de recherches, de travail sur les typographies, les trames évoquant l’industrie fiducière…et fin juin 2009, le billet-poème est devenu une réalité physique.
Avec Murielle, j’ai trouvé à la fois le plaisir d’un échange fluide sur la partie créative mais aussi une rigueur très marquée et professionnelle. des compétences qui s’additionnent.
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